The Oppressor’s Matrix: McGill University’s Arab-Israeli Conflict, 1963-1973

Auteurs-es

  • Jonah Philip Fried

DOI :

https://doi.org/10.25071/1916-0925.40417

Mots-clés :

liberation-nationalism, solidarity, student radicalism, anti-imperialism, antisemitism, Zionism, anti-Zionism

Résumé

Après le déclenchement de la guerre entre Israël et le Hamas en octobre 2023, l’université McGill à Montréal a été l’un des nombreux établissements nord-américains où les étudiant.es ont installé des campements en solidarité avec la cause palestinienne. Certain.es dressent un parallèle entre cette mobilisation et les mouvements étudiants passés, tel que ceux ayant eu lieu durant la guerre du Vietnam ou l’apartheid en Afrique du Sud. Cependant, les premières manifestations associées au conflit israélo-arabe à McGill ont commencé pendant la Révolution tranquille (1960-1970), une période d’effervescence au Québec. Cela inclut des soulèvements à McGill : en 1969, 10 000 personnes participèrent à l’Opération McGill Français, une manifestation qui portait autant sur la langue française que sur la révolution anticoloniale. En mettant l’accent sur ce tournant du mouvement anti-impérialiste québécois, cet article réexamine les origines de la solidarité Québec-Palestine, analysant son impact sur l’université McGill, y compris sur son corpus étudiant juif. La compréhension de ce contexte historique peut éclairer la récente sensibilité au débat sur Israël/Palestine dans cette université, tout en offrant un aperçu de l’historiographie plus large sur les tensions politiques sur les campus universitaires. 

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Publié-e

2025-05-27

Comment citer

Fried, J. P. (2025). The Oppressor’s Matrix: McGill University’s Arab-Israeli Conflict, 1963-1973 . Canadian Jewish Studies Études Juives Canadiennes, 40, 63–87. https://doi.org/10.25071/1916-0925.40417

Numéro

Rubrique

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